MAKEA OINEZ

JOURNEE DE RANDO DE MACAYE (PAYS BASQUE)

DIMANCHE 12 OCTOBRE 2014

 

 

Samedi 11 octobre – Vite, vite … à peine les bâtons nordiques rangés, il faut partir pour la Makea Oinez ! Proposée par notre Président, nous sommes 14 à avoir signé pour cette rando au nom bizarre sauf pour les gens de Navarre.  

Après un grand détour par Bayonne, nous voilà à Macaye, au cœur du Pays Basque, ses maisons au blanc crépi, son église aux 3 mezzanines, son dortoir communal sans chichi … et, bien sûr, son restaurant qui nous attend pour un dîner « léger ».  Une fois la réunification du groupe effectuée, nous nous rendons au pied du « mur à gauche » pour nous faire pré-enregistrer . 

Arrivés la veille du départ pour être en forme, notre programme de préparation ne s’est pas tout à fait déroulé selon les normes.  Ogibarnia, ce restaurant familial offre une cuisine gastronomique aux desserts astronomiques ! Lourds et lents, nous regagnons notre gîte non sans avoir tenté d’enfoncer une porte ouverte que l’on croyait fermée.

Dimanche 12 octobre –  6 h 30, l’heure des braves, il faut se lever, le Baigura est bien là, il n’y a plus qu’à … ! Un petit déjeuner frugal au coin d’une table, nous nous garons dans le fossé, les parkings sont déjà pleins à craquer, un passage par l’enregistrement où la plupart opte pour 25 km et 1040m de dénivelés, autour du cou notre laissez-passer au cas où l’on se perdrait, avec les numéros 1100 et suivants nous ne sommes manifestement pas les premiers. Dernière formalité avant de démarrer : la photo. Les petits devant, les grands derrière, bien rangés, nous sourions mais point de petit oiseau … il n’y a pas de préposé à la photo ! D’après les initiés déjà venus d’autres années, le seul petit hic sur ce trajet, un mur assez marqué. Vu d’en bas, il est assez impressionnant, sur son flanc une procession sans fin d’un public éclectique : des étalons sans pantalon avec flottants des plus seyants, des séductrices à la tenue dévastatrice, des jeunes pubères à l’allure altière, des vieux croûtons au courage sans nom … soutenus par des bâtons ! A son sommet, ce n’est pas le mur qui est marqué mais les têtes de ceux et celles qui y sont arrivés. Les plus entraînés (ils/elles se reconnaîtront) font comme si ce n’était qu’une simple formalité, les normaux courbent tout de même l’échine du dos, tandis que les plus essoufflés (ils/elles se reconnaîtront aussi) s’arrêtent régulièrement sans capituler. En montant comme en descendant, le paysage est grand ! Est-ce l’ivresse des hauteurs ? les moutons ont des drôles de couleurs. Dans la vallée, une base de loisirs transformée en garden-party où nous pouvons récupérer des efforts de la matinée. Plus que quelques kilomètres et le tour sera joué. A quelques encablures de l’arrivée, plus de flèche, nous sommes quelques uns à aller au plus court et suivons comme des moutons. Le raccourci se finit dans un fossé que nous franchissons sur les fesses piquées par les orties. Toutes nos forces n’ont pas été laissées dans cette journée, place à la troisième mi-temps … sa bière … ses châtaignes grillées. Merci Président pour cette virée, un bon plan à renouveler.

 

Les participants : Alain et Josiane, Bernard et Françoise, Eric et Isabelle, Jean-Claude et Marie-Pierre, Serge et Huguette, Claude, Claudette, Francis,  Annie.

Récit d’Annie, marcheuse d’Accro-Rando